jeudi, novembre 30, 2006

Et voilà le bollewinkel !

Dès lundi, toutes les forces de nos troupes cécéboisiennes ont basculé d'un coup sur l'aile gauche. Une vraie campagne napoléonienne avec des soleils dignes d'Austerlitz.

Profitant de superbes éclaircies et d'un climat tempéré, la maison de Judith bat tous les records d'érection. "Pourvou qué ça doure" n'aurait pas manqué d'ajouter Laetizia Ramolino, la mère de l'Empereur qui, du haut de ses 8 enfants, en connaissait un bout en la matière...

Et voilà que surgit du néant l'angle de la maison de Judith : deux grandes trouées, bientôt vitrées, baptisées depuis longtemps le Bollewinkel du Bois del Terre.

Pendant ce temps, la brique de parement grimpe de manière foudroyante le long des blocs du pavillon commun.

Place aux superbes photos de Judith... Steph




mercredi, novembre 29, 2006

Parenthèse : Les Schtroumphs et le Cracoucass



Tout le monde l'a dit, c'était évident, ça se voyait comme un gros nez au milieu d'une petite figure, comme un vilain point noir sur une jolie peau : l'affaire VW a donné l'exemple ultime que la politique ne sert plus à rien, que ce qui conditionne nos vies et celles de nos enfants, c'est l'économie. C'est des graphiques et des simulations, celles des plus-values et des actionnaires où le cynisme a un fauteuil d'empereur et où la morale fait la vaisselle. Bien ou mal, peu importe, c'est comme ça, on ne va pas juger, d'autres l'ont déjà fait, il y en a qui aiment, d'autres pas, il y en a qui s'en fichent et d'autres qui ne savent pas... En tout cas, comme à chaque fois, la classe politique tout entière regarde le sol, un peu gênée de nous avoir fait croire que l'un incarnait l'espoir, l'autre le changement et le troisième l'avenir alors qu'ils n'étaient qu'un trio de Schtroumpfs bien démunis devant le Cracoucass.

Où va-t-on alors, coincé entre l'appétit des cost-killers, le spectre de la Bourse, l'aveuglement des fonds de pensions, les perversions de l'outsourcing, les secrets de l'offshoring et l'horreur des zones franches de non-droit ? Serait-ce la fin de l'Europe ? A voir les expressions des ex-travailleurs de Forest, battant le pavé sous la pluie, on ne peut que se dire que tout cela ressemble à une certaine forme de déclin.

Après tout, ce n'est que justice, il faut bien se dire que la roue tourne, que le tiers-monde d'hier a bien le droit à son pain blanc et que cela ne nous ferait peut-être pas de mal de goûter au pain noir. Mais... sommes-nous prêts ?

Des hordes de célibataires thaïlandais venant par charters entiers tenter l'aventure d'un sex-tour à Knokke-le-Zoute, de célèbres chanteuses indonésiennes venant acheter un charmant petit Wallon dont le papa ne pourrait pas s'occuper, nos enfants travaillant vingt heures par jour dans des ateliers de confection pour des chaussures qui seront portées par des jeunes ados chinois et... certains d'entre nous tentant l'impossible voyage vers ce monde de lointaine prospérité, passeurs, faux papiers, vivre à Shanghai sans papiers, accepter les petits boulots, l'exploitation encore, envoyer sa paye en Belgique pour y faire vivre sa famille, se faire arrêter, passer une interview en essayant de démontrer qu'il n'y a pas de grande différence entre un réfugié politique et un réfugié économique, se faire rapatrier, menottes aux mains, coussin sur la figure et entendre chaque jour aux informations le nombre de Belges retrouvés morts, jetés par-dessus bord, par un équipage effrayé avant un contrôle.

Je ne crois pas qu'on soit prêt. Je ne crois pas que quiconque soit fait pour vivre comme ça.

Mais il paraît qu'on s'habitue à tout.

Thomas Gunzig
in Le Soir (29/11/06)
Titre original : On efface tout et on recommence

dimanche, novembre 26, 2006

Fluctuat nec me'gitur


Ceux qui pédalent
Ceux qui vigient (le jour)
Ceux qui surveillent la vigie
Ceux qui parlent à la radio
Ceux qui Bar de l'Estacade
Ceux qui regardent vers l'arrière
Ceux qui nagent en tirant le pédalo
Ceux qui se reposent dans la bouée
Ceux qui réparent
Ceux qui sont à l'usine
Ceux qui partent en reconnaissance
Ceux qui avancent plus vite rien qu'en planant
Ceux qui sont pris dans les remous du mouvement
Ceux qui s'activent dans la salle des machines
Ceux qui obéissent et qui rament
Ceux qui utilisent au mieux les vents dominants
Ceux qui écopent
Ceux qui tableaudeborent
Ceux qui bronzent sur la jetée
Ceux qui lorgnent vers le canot de sauvetage
Ceux qui travaillent sous la coque (la nuit)
Ceux qui sont au bout de la chaîne
Ceux qui gèrent les moussaillons
Ceux qui logistiquent
Ceux qui portevoient
Ceux qui gratouillent sur le journal de bord

Tous ceux-là, et beaucoup d'autres entraient fièrement (...) en faisant craquer les graviers, tous ceux-là se bousculaient, se dépêchaient, car il y avait un grand dîner de têtes et chacun s'était fait celle qu'il voulait...



D'après Tentative de description d’un dîner de têtes à Paris-France (J. Prévert)


(on y trouve notamment le vers "Ceux qui flottent et ne sombrent pas", traduction très approximative du titre du présent post et à quoi on préfèrera "Il est battu par les flots mais ne sombre pas", la fière devise de Paris)





samedi, novembre 25, 2006

Les grandes girafes sont muettes


Ce dimanche 26 novembre, les six familles se réunissent autour d'une animatrice spécialisée en communication non-violente pour évaluer la gestion du chantier par le groupe et mettre au point, sur la base des énergies disponibles, un "vivrensemble" jusqu'à la fin des travaux. Une journée girafe !

Pas de panique les amis, tout cela s'est préparé de façon très quiète... à l'image d'un débat, courant octobre, où il était question d'associer (ou non) un animateur extérieur et sur la nécessité d'ajouter (ou non) quelques couches de management à notre fonctionnement... C'est là !

mercredi, novembre 22, 2006

Fiche bricolage (1) : le sproutchidalle



"Mais comment font-ils donc ?"
Et bien, Madame, c'est à cela que nous pouvons servir, ô combien modestes bloggeurs : apporter notre petite pierre à l'édification du savoir et des pratiques humaines, dans un magnifique élan de transmission qui, de l'homme des cavernes aux générations futures (s'il en reste), aide à perfectionner sans cesse le moindre de nos gestes et autres tâtonnements.

Aujourd'hui donc, technique séculaire et éprouvée : le sproutchidalle.




Le combat est inégal. Grandiose donc. A notre gauche des ourdis, vaguement dégrossis, bêtement plats et recouverts de fines grilles.
A droite : trois hommes et une bétonnière. Aucune chance, je vous avais prévenu. Nous sommes au coeur de la construction mais à une encâblure des techniques pâtissières. Nous allons en fait assister à un très délicat nappage avec une substance à haute teneur de béton.

Les images sont dures, voire brutales. Mais rassurez-vous : la pelle a été sauvée in extremis.

La deuxième partie est nettement plus délicate, presque aérienne. Sur la plage de béton gris, délicatement râtelée par notre ami Crabbe, plus le moindre ripple mark ne subsiste.

Et pendant ce temps, du côté Sud, la maison JAF arbore à tous les étages ses beaux arrondis de femme enceinte...




mardi, novembre 21, 2006

Un beau jour de faîte en rase campagne




Nous nous attendions à la pluie et c'est sous un beau ciel bleu qu'a débuté ce 72ème jour de chantier. Une grosse équipe de CCBOIS dans la maison de Jacques et d'Anne France, répartie entre le deuxième et le troisième niveau. C'est juché là-haut, sur le faîte provisoire du Bois del Terre, que je vous adresse ces trois photos.

Le pignon Ouest est maintenant dressé. Il fait face à la pente et au petit bois qui nous séparent de la N238. Avec l'automne et la chute des feuilles, de plus en plus de curieux suivent l'évolution du chantier du haut du viaduc.

La maison commune est sur le point de franchir le cap des fenêtres supérieures. Il paraît que le marché allemand (très à la fête aujourd'hui, notamment dans le secteur automobile et qui joue plutôt dans le registre de la déforestation) absorbe toute la laine de roche disponible, ce qui risque de reporter après les fêtes la fermeture du bâtiment.

A l'aile Nord, les dalles sont renforcées de grilles en attendant la chape de finition. Les premiers éléments de la maison de Judith viennent d'arriver sur le terrain. Démarrage de la quatrième maison la semaine prochaine.

Enfin, du côté de Sédilec, le responsable a terminé son enquête...
Il vient d'être décidé de renforcer le réseau : une ligne à basse tension vers la trop fameuse petite boîte située de l'autre côté du viaduc. 113 jours ouvrables au plus tard à compter du 8 septembre : rendez-vous le 28 février 2007 ? A la Saint Protere (et Gamble ?), s'illumine le Bois del Terre... Steph

vendredi, novembre 17, 2006

Le Blanc-Ry mondain d'Agathe

Fin de journée inhabituelle ce jeudi, avec la visite sur chantier de Sandrine Knaepen, rédactrice en chef de la célèbre revue tu bâtis, je rénove.

Elle s'est longuement entretenue avec Bruno Bodeveix, le patron de l'entreprise CCBOIS, qui sera demain présent sur le salon Hout & Wonen à Antwerpen.

Après une promenade dans le quartier au cours de laquelle Sandrine Knaepen n'a pas manqué de saluer les nombreux riverains qui, au nombre de quatre, se pressaient sur le trottoir de la rue du Blanc-Ry, la sémillante responsable de la principale revue belge de la construction et de la rénovation a goûté, chez Dadou (LLN), aux plaisirs simples de la cuisine bio et équitable.

Pendant ce temps, indifférents au
cortège officiel, à la meute des papparazzi et aux crépitements intempestifs des flashes, les compagnons de CCBOIS terminaient d'assembler le premier étage de la maison Maes... mais on parlera de cela plus tard.



jeudi, novembre 16, 2006

A la soupe !


Hier, mercredi 15 novembre, les ouvriers n'ont pas uniquement fêté le roi, sa femme et son bébé, poil au nez (sur un air bien connu) ni même la communauté germanophone. Plus important, ils ont bénéficié de la première soupe del terre. Une ancienne coutume voulait que le patron d'une entreprise de construction apporte quotidiennement de la soupe bien chaude pour tous les ouvriers du chantier (en hiver principalement, encore que le gaspacho ne soit pas interdit en été).
Cette coutume date d'une époque où les patrons gagnaient plusieurs fois le salaire des ouvriers. Ces derniers vivaient dans des conditions précaires de salubrité et ne mangeaient pas tous les jours à leur faim. Autant dire qu'aujourd'hui la coutume est en voie de disparition.
Nous avons néanmoins décidé de rendre vie à cette pratique en offrant une fois par semaine de la soupe (et pas du gaspacho, s.v.p. !) faite par les familles de l'habitat groupé aux ouvriers. La pratique devrait perdurer tout l'hiver. Bon appétit ! -- jac.

mercredi, novembre 15, 2006

Une lueur dans la nuit

Ceux qui fréquentent assidûment la rue du Blanc-Ry (et ils sont des milliers) auront remarqué, en ce 68ème jour ouvrable de notre chantier, que le groupe électrogène tourne encore et toujours.

Il est donc temps d'étancher votre soif de nouvelles fraîches sur nos interminables démêlés avec nos -au demeurant- très agréables interlocuteurs de Sedilec.

Petit flashback. Les exégètes se pencheront avec avidité sur les posts du 13 septembre et du 29 septembre. Les plus pressés peuvent se contenter de ce qui suit.

Acte 1 - Juin 2006
Après des mois d'attente et des rappels incessants pour que Sédilec se décide enfin à ouvrir un dossier sur une demande d'alimentation en gaz et en électricité pour notre projet, nous débarquons avec sac de couchage, thermos et tartines : nous voulons rencontrer un responsable. Miracle : tout se met en route.

Ledit responsable a bien assez de ses dix doigts pour calculer ce qui nous est nécessaire. Six maisons x 10 KvA = 60 KvA. Le réseau actuel n'est pas suffisant... donc vous prendrez à votre charge le tiré d'une ligne de 300 mètres en basse tension jusqu'à la boîte la plus proche. Coût : 25.000 €.

Acte 2 - Deux semaines plus tard
Nous nous informons auprès des organismes régulateurs (la CWAPE et la CREG)... En fait, 55 KvA suffiraient amplement.

Rappelons ici que nous serons producteurs d'électricité via un groupe de cogénération installé dans le pavillon commun, alimenté au gaz de ville. Nos besoins seront limités aux heures de pointe et aux périodes où la cogénération sera coupée.

En fait, si on nous "recommande" 60 KvA, c'est parce que cela nous situe juste au-dessus de la limite à partir de laquelle c'est à nous de prendre en charge le renforcement du réseau (on devenait "client libéralisé"... la libéralisation prenant ici des accents étonnamment colombophiles auxquels même D.J. Reynders ne nous avait pas habitué). On réintroduit donc une demande à 55 KvA... et la facture fond comme neige au soleil : 9.300 € ! Un montant qui reprend bien le fait que nous payons pour la fourniture de 55 KvA. Il est toujours question de nous raccorder à 300 mètres pour ne pas incommoder les voisins dans un quartier où le réseau est notoirement sous-alimenté.

Acte 3 - 24 octobre
Après des aller-retour de boîtes électriques, de sous-traitants, de différentiels chers et vilains et d'agréateurs hilares, Sédilec nous raccorde finalement au poteau situé juste à côté de la Maison commune, tout en disant qu'ils reviendront plus tard effectuer le raccord à 300 mètres. Depuis le mois d'août, il a été explicitement dit que nous souhaitions accélérer ce raccordement afin d'y brancher la grue. Histoire d'épargner notre environnement en pollutions atmosphérique et sonore générées par le groupe électrogène.

Acte 4 - du 25 octobre au 2 novembre
La grue se met en marche (elle a besoin de 45 KvA) et c'est la bringue dans toute la rue. Le soir même, alerté par deux plaintes (bien légitimes) du voisinage, Sédilec débarque (notre photo) et mène l'enquête. Après une bonne demi-heure d'intenses recherches, le technicien débarque sur le chantier : "Dites, c'est à vous la grue-là ?". Nous accompagnons le préposé pour rassurer le voisinage.

Le vendredi, un autre technicien vient mesurer dans le quartier l'amplitude des chutes de tension : on descend à 190 volts ! Après concertation avec les voisins, nous décidons de revenir à l'électrogène.

Entretemps, l'entrepreneur avait fait rembarquer son matériel et procéder à de coûteux changements du système d'alimentation de sa grue (de l'électrogène au secteur et vice-versa).
Le 2 novembre, le groupe revient, précédé d'un très charmant minois... retour à la case départ.

Acte 5 - du 13 novembre au...
Le responsable (voir acte 1) est de retour de vacances. Il fait une enquête...

mardi, novembre 14, 2006

Résolument Béwé !


Nous voilà bientôt tous réunis dans le nombril du monde, le botroul du Brabant wallon : Okgni !
Mais pour mener à bien ce chantier, le hasard a réuni des tas de compétences et d'énergies actives dans notre jeune province.

Quatre familles y résident déjà : à Ottignies, Louvain-la-Neuve, Ohain et Walhain et les deux parents d'une cinquième famille y travaillent (Wavre et Louvain-la-Neuve).

Le bureau d'architecture est situé à La Hulpe. Y travaillent notamment Joël Coupez, Grégory Hye et Véronique Tilman.

L'entrepreneur en gros oeuvre (maçonnerie, fondations, toitures...), Philippe Crabbe est de Folx-les-Caves (Orp-Jauche).

La société TE.DE.ROUTE (Grez-Doiceau) a été chargée de la mise en oeuvre des voiries, du creusement des fondations et des mouvements de terre.

Les ossatures bois sont préparées avec grand soin par l'entreprise CCBOIS de Bruno Bodeveix (Braine-le-Château). Ses ateliers sont à Soignies.

Les ventilations mécaniques à double flux sont fournies par l'entreprise JMD (Monstreux, près de Nivelles).

Certains d'entre nous vont installer chauffage, électricité et plomberie avec l'aide de Mr Rainchon (Orp-Jauche) et de Mr Fondu, de la société Brainbox. D'autres confient l'installation électrique à Intrel (Waterloo).

Les châssis, commandés chez Norma (Malonne), vont être placés par l'entreprise De Frutos (Tourinnes-St-Lambert sur Walhain)

Nous sommes super bien servis en eau par l'IECBW. C'est vrai que nous n'avons pas trop le choix mais ils méritent bien ce petit coup de chap'eau.

Nous réservons encore notre jugement pour l'intercommunale d'électricité. On va dire que le courant passe mal...

Nous aurons encore l'occasion de compléter cette liste. Parlons tout de même de quatre excellents fournisseurs : Renard Bois & Quincaillerie (Court-St-Etienne), le Moulin de Bierges chez Philippe Vromman, la menuiserie Bourguignon et Aremat (portes et matériaux de récupération), tous deux à Walhain. Toute cette belle proximité : si c'est pas du développement durable, ça...

Non Julie, on ne parlera pas des tartes al'djote...

Steph

Plein le dos de la pluie

Bruine sévère et tristounette sur le Bois del Terre... Et les communiqués médicaux commencent à pleuvoir aussi.

A l'ouvrier blessé voilà trois semaines en tombant dans le trou de la canalisation d'eau, s'ajoutent un malade et notre entrepreneur en chef qui souffre du dos (son dernier tour de force date du 9 novembre : quelques tonnes de grilles à bout de bras).

Les jours à venir resteront humides, sauf jeudi. Prompt rétablissement à d'aucuns et bon courage à tous ! Steph

dimanche, novembre 12, 2006

Smack, oncle Martin, oncle Gaston !




Samedi 11 novembre, après la trompette au soldat inconnu, nous sommes partis au front, armés jusqu'aux dents, bottés commes des chats, vers notre champ de bataille préféré. Nous y avons affronté le grain du matin et la boue qui colle et entrepris quelques travaux d'aménagement du terrain. En vedette, il y avait bien sûr les kissing gates ou portes embrassantes. Leur principe est simple, il s'agit de portiques ne permettant qu'aux piétons de passer. En effet, la porte ne se débloque qu'au son d'un bisou (d'où le nom). Si un cycliste veut passer, il ne peut embrasser sans tomber de vélo. Quant aux moutons, ils ne savent pas s'embrasser sans faire un ignoble bêêêêê qui couvre le son mélodieux du bisou. En ce jour d'armistice, la porte embrassante était en harmonie avec la célébration de la réconciliation européenne.




D'autre part la maison Maes pousse encore et devrait atteindre son faîte cette semaine.

mercredi, novembre 08, 2006

Mamzelle Angèle

Mardi 7 novembre, fut la journée internationale des droits de l'enfant.
Pour fêter ça, l'IECBW s'est livrée à un enfantillage en nous plaçant notre compteur d'eau dans la maison commune avec un superbe tuyau de 50mm et de 2m de long. Ça va encore être fastoche à accommoder dans le local technique, pfffff.
En attendant, nous pourrons profiter de notre journée de travail de ce samedi 11 pour protéger tout cela du gel.
D'autres préparations hivernales sont aussi au programme (gaz dans la caravane pour ranimer la flamme des travailleurs connus...) ainsi que des aménagements pour les promeneurs et autres cyclistes.





Par ailleurs, la maison Maes monte timidement. Déjà le bureau, la toilette, le hall sont fixés. Bientôt la suite du rez. On devine déja le salon, la salle à manger.
[à suivre...]-- jac

vendredi, novembre 03, 2006

Toussaint au balcon, lendemain aux tisons


L'été indien s'était éternisé jusqu'à la Toussaint. Mais ce coup-ci, c'est la bonne, le gel guette.

La semaine fut de courte durée sur le chantier. Les S&S ont été servis par le patron ce matin. Philippe plaçait les ourdis sur leur vide ventilé déjà pourvu d'étagères (je ne blague pas).

La maison commune digère sa ceinture en béton. La maison Maes a commencé son périple vers le terrain et fait son stage rituel sous le viaduc durant le W-E. C'est ce qu'on appelle en jargon l'immersion pulsothérapeutique.
Mais pour nos enfants la maison Maes n'est encore qu'une chimère tel un château de sable le long de l'estacade de Nieuwpoort-bad où Maîtres d'oeuvre et architectes vont se requinquer en s'efforçant de ne pas louer leurs cuistax en même temps chez Happy pour ne pas devoir, en plus, s'offrir une gaufre après l'effort. C'est vrai à la fin, y a pas réunion cette semaine après tout, hein. -- jac.