samedi, mars 31, 2007

Parenthèse : bientôt à 10 km de la mer !



Bref, même si on perçoit bien tous les avantages balnéaires de cette situation,
allez signer sur le pacte écologique belge !
Image tirée du Soir qui se lève pour aller à la plage.
Steph

mercredi, mars 21, 2007

Blanc-Ry nous resterons

En juin 2006, nous avions introduit une demande de dénomination pour la venelle en création sur la parcelle du Bois del Terre. Concrètement, au lieu d'être domiciliés rue du Blanc-Ry 135-145, nous souhaitions la dénomination "Venelle du Bois del Terre", histoire de se singulariser (un petit peu) par rapport aux 5 rues du Blanc-Ry qui grouillent déjà dans le voisinage. Plus de détails ici.

Finalement, la Commission de toponymie a remis un avis défavorable, au motif que cette venelle est sur un terrain privé et n'a donc pas à statuer là-dessus. Le Collège du 15 mars a suivi l'avis de sa commission. Neuf mois d'attente pour accoucher d'une décision sur la forme (non-recevabilité). On ne va pas chicaner : on a déjà eu pire en la matière et une autre "formalité administrative" est en cours au niveau fédéral depuis bientôt 2 ans.

Nous ne pouvons en tout cas qu'encourager la commune à informer tous les demandeurs à venir de l'existence de cette jurisprudence (car on suppose que c'en est une sinon on nous aurait sûrement prévenus, hein ?), histoire de leur éviter des heures de négociation, de demandes répétées qui épuisent tout le monde (nous c'est rien bien entendu mais deux chefs de service ont dû se réunir sur cette sombre affaire) et surtout (surtout) le retour au travail d'une dame partie à la pension et qui est revenue dare-dare assurer le secrétariat de la Commission.

Allez, sans rancune. Les rivières sont faites pour ça. Faudrait juste veiller qu'à la longue elles ne se rejoignent pas dans la mer... tume. Steph

lundi, mars 19, 2007

Sédilec est là...

On finissait par ne plus y croire... Après des mois et des mois de tractations, de coups de théâtre et de revirements, voilà enfin toute une cohorte de Sédilec-men travaillant d'arrache-pied (mais que fait Handicap International ?) dans la rue du Blanc-Ry.

Première vague : pose du raccordement du gaz au départ du carrefour Lennox vers la Maison commune. Grâce à cela, nous pourrons enfin faire nos petites crêpes et, très accessoirement, produire de l'électricité, prendre des douches chaudes et chauffer nos maisons.

Deuxième vague : tirer une nouvelle ligne au départ de la boîte qui se trouve juste après le viaduc pour nous amener 55 KvA ou +/- 140 ampères. C'est trop tard pour alimenter la grue mais, à tout le moins, cela rassurera le voisinage de ne pas être soumis aux aléas de la baisse de tension chaque fois que nos filles et nos compagnes brancheront leur sèche-cheveux. Steph.





Vers l'Avenir en parle aujourd'hui

Un bel article signé Michel Demeester, merci à lui !
La place nous manque mais signalons aussi un très bel article de Laurence Dumonceau, paru mardi dans la DH et mercredi dans La Libre Belgique.

samedi, mars 17, 2007

900 ans et autant de tilleuls pour le Duché de Brabant



Il était une fois, voilà bien longtemps, un Duché de Brabant qui s'étendait jusqu'aux Pays-Bas. Quelques guerres plus tard et autre division de province en trois parties peu égales, il reste encore un peu d'énergie verte pour célébrer l'avènement, en 1106, de Godefroid Ier (pas confondre avec le Bouillon défuncté depuis quelques années déjà en son éphémère royaume de Jérusalem) comme Duc de Basse-Lotharingie.

Bon... on s'égare, on disgresse... Les partis verts hollandais et belges ( de haut en bas : Groenlinks, Groen! et Ecolo) ont proposé d'offrir 3 tilleuls aux 249 communes de l'ancien Duché, 30 à chacune des quatre provinces ainsi qu'à Bruxelles... hop 897 ! Et les trois derniers à Philippe (notre éternel et compassé Duc de Brabant), Mathilde et les p'tits princes. Le compte est bon.

Toutes les communes ne sont manifestement pas intéressées par ces magnifiques tilleuls argentés brabançons Tilia tomentosa Brabant.Le Bois del Terre s'est donc proposé d'héberger les "indonnés" en les disposant le long de la rue du Blanc-Ry (quand le talus du chemin creux sera rétabli) et du chemin des Sioux.

Un grand moment d'émotion rythmé par les journalistes-photographes qui, à deux, se sont succédé tout au long de la journée tandis que vos héros favoris béchaient, plantaient et assénaient force coups de masse sur des pieux par trop récalcitrants. Stéph (avec des photos de Julie)

vendredi, mars 16, 2007

Vous avez dit électricité verte


Dans ce projet il y a, vous le savez, une réflexion faite sur l'énergie.
Nous avons, d'un côté travaillé sur des constructions économes en énergie (isolation performante, ventilation mécanique à double flux avec échangeur de chaleur, puits canadien en option). Par ailleurs, nous avons tenté d'exploiter les apports gratuits de l'astre solaire (exposition idéale des deux ailes de bâtiments, certaines maisons avec panneaux solaires thermiques).
Pour compléter le tout, nous produirons de l'électricité verte par micro-cogénération. Wablief ?
Bon, micro, ça veut dire petit. Nous aurons donc une petite unité de production (ou génération) conjointe (ça c'est pour le "co") de chaleur et d'électricité. Comme le système permet de produire les deux sortes d'énergie utiles dans une maison en produisant moins de CO2 que si elles étaient produites séparément (comme c'est le cas dans les autres cas), cela devient de l'électricité verte.

L'idée est donc de chauffer les maisons tout en injectant du courant dans nos circuits à partir du gaz de ville (méthane). Cela ne nous dispense pas de nous raccorder au réseau électrique pour plusieurs raisons : nous ne pouvons pas produire à petite échelle le profil très erratique de notre consommation, devrons garder une sécurité d'approvisionnement et pouvons utiliser du courant alors que nous ne sommes pas demandeurs de chaleur. Pour toutes ces raisons, nous sommes donc clients du réseau.

Le joli compteur que vous voyez ci-contre est capable de mesurer le courant que nous pompons sur le réseau mais aussi celui que nous injectons. En effet, nous pourrions nous retrouver dans une situation où nous produisons plus d'électricité qu'il nous est nécessaire. Cette électricité sera alors réinjectée dans la distribution pour aller approvisionner nos voisins.
Les avantages du système sont multiples. Malgré le coût plus élevé de l'installation, l'ensemble est rapidement rentable car l'électricité est très chère par rapport à l'énergie équivalente de gaz.
La faiblesse du système est bien sûr de ne pas pouvoir découpler la production de chaleur de celle de l'électricité.
Le complément à cette technique est donc le panneau photovoltaïque qui produit de l'électricité quand il y a plein soleil (et que la cogénération ne tourne pas car il n'y a pas de besoin en chaleur). Nous accueillons donc avec plaisir le triplement de la prime wallonne (qui diminue son décalage par rapport aux primes flamandes). Patience et dans quelques années, the dream will come true. -- jac

jeudi, mars 08, 2007

Circulez, y a quelque chose à voir !

Véritable petit tour d'horizon du bois del terre avec cette vue panoramique.
Petit mode d'emploi pour y voir plus clair :
  • en position debout bien stable, vous tenez l'écran à courte distance à hauteur des yeux et vous faites -rapidement- un tour sur vous-mêmes (prévoir une bonne longueur de fil!); ça peut faire l'effet "tour de la placette";
  • une variante consiste à -d'abord- tourner plusieurs fois sur vous-mêmes (cette fois sans tenir l'écran), puis à (essayer de) regarder l'image : l'effet "vue tournante" devrait persister quelques minutes;
  • enfin, pour les moins téméraires, vous pouvez simplement cliquer sur l'image pour la voir en plus grand...

PS : pour les inquiets : non nous n'avons pas percé une couche spatio-temporelle ayant déformé le périmètre, c'est beau la technique. A l'épicentre de ce phénomène photographique ce jour-là:Yves

lundi, mars 05, 2007

Ah la gadoue la gadoue la gadoue...

Sur le bois del Terre, cette semaine, c'est encore la période des terrassements : le parking, les jardins, les espaces communs, la placette et les chemins de circulation.

Que celui qui n'a jamais glissé dans la boue jette un oeil par ici : il y a vraiment de quoi tomber à la renverse !
De la terre, des monceaux de terre, il y en a de tous côtés.
Et elle bouge ! Tantôt elle s'amoncelle en haut, tantôt elle fait le gros dos près des parkings. Un peu plus tard, elle gronde au centre de la placette. Puis, surtout, elle coule, elle dégouline, elle colle aux pelleteuses, elle alourdit les bennes...
Et puis aussi, elle se fait sortir pour laisser place aux tuyaux de chauffage, d'électricité et de gaz. Elle s'amoncelle alors le long des tranchées.
Parfois, on la croit domestiquée, et quand on y pose le pied, c'est solide mais ... ça bouge en tous sens (la panse de vache ils appellent ça!).
Parfois aussi, on croit qu'on peut y mettre le pied et on y laisse une botte, on s'enfonce, on doit en sortir avec de l'aide.

Circuler sur le chantier signifie toujours en ressortir éclaboussé de boue (devant ou derrière, mais personne n'y échappe. Et pourtant, certains y circulent avant d'aller travailler dans un bureau...).
Finalement, elle se laisse domestiquer : elle s'étale pour former les futurs jardins, elle remblaie les fossés autour des maisons, elle dessine les nouvelles formes autour de celles-ci.

jeudi, mars 01, 2007

Un habitat groupé c'est...


Sur le modèle de Kim Casali (L'amour c'est...), nous avons déjà et pouvons encore décliner "Un habitat groupé c'est..." sur plusieurs gammes.
On vous a déjà joué "Un habitat groupé c'est le développement durable", "c'est faire la fête", "c'est chercher le consensus" et j'en passe.
Aujourd'hui, il y a "Un habitat groupé c'est lutter quotidiennement contre des stères de connerie".
C'est clair que ça fait un peu moins vendre, mais il ne faudrait pas qu'on nous reproche d'avoir dissimulé les côtés les moins reluisants de notre Belgique pas toujours joyeuse.

Quand nous abordons un entrepreneur, un consultant de tout poil ou un banquier en disant "Bonjour Monsieur, c'est pour un habitat groupé". C'est sûr, il flaire le magot facile. Voilà des jeunes naïfs que je m'en vais déplumer. Et le pire, c'est que parfois il y arrive.
La seule issue est de lutter, ne pas accorder sa confiance au premier représentant d'une intercommunale ou au premier expert immobilier venu.
Plutôt, il faudra lutter quotidiennement contre l'ignorance, l'incompétence, la négligence et la mauvaise foi.

Pas plus tard qu'aujourd'hui j'ai passé 4 heures à expliquer à un banquier qu'il ne pouvait pas impunément bloquer le compte d'un client sans préavis sous prétexte que l'association de fait qu'il représente n'a pas la personnalité juridique. Ca veut jouer à la banque et ça ne sait pas respecter les droits les plus élémentaires des citoyens.

Il y a certes des gens compétents honnêtes et dévoués. Mais il faut les chercher et les trier sur le volet. Je pense que nous en avons trouvés certains (voir les articles précédents), mais les autres – quoique minoritaires – nous pompent plus d'énergie en nous occasionnant plus de stress.

Le remède vient souvent du recul qu'on peut prendre ou de relai que l'on passe à un autre moins usé que soi. Mais, de temps en temps, il faut recourir au bon vieux coup de genou dans les couilles (sous l'une ou l'autre de ces variantes verbales, c'est bon aussi).

Et bien franchement, il y a des gens qui ne pigent que ça. Montre que tu es plus fort et – pfiou –c'est caisse. Le miel fuse de partout, tu es digne de respect.

Voyons si ça marchera cette fois avec les empotés de chez tuuuut. Et prions le ciel (un peu de hauteur et de mysticisme ne fait pas de mal) que nous pourrons continuer de nous consacrer à notre chantier au lieu d'écoper des océans de bêtise caractérisée. -- jac