vendredi, avril 27, 2007

De l'eau et du feu

Toujours ce vendredi, alors que la réunion de chantier battait son plein, Aquatech raccordait la Maison commune et les maisons familiales aux citernes d' eau de pluie.



De son côté, l'entreprise de plomberie Roger Pierre mettait en place les décharges et évacuations d'eau


Chassé-croisé de châssieux châssistes

Jour de fête ce vendredi 27 avril ! L'arrivée des premiers châssis, chez Stéphane & Sarah, sans les vitres pour leur permettre de les peindre. Les triples vitrages sont programmés pour le 11 mai.

Voilà la porte-fenêtre du côté Sud...


la fenêtre


... et la porte du côté Nord


15h. Iso Châssis a fini... et arrivée de l'entreprise de Frutos pour Martine & Frédéric


Entrée du premier cadre, tout de vert vêtu



... pendant que les châssis bleus de Jacques & Anne France attendent sagement leur tour.

mardi, avril 24, 2007

Les grands moments - 21 & 22 avril 2006

Commencée à trois - les Maes, les Van Zeebroeck et les Vanden Eede - en mars 2002, élargie à deux familles supplémentaires (les Gosselain et les Verbeke) en février 2003 en vue de l'achat du terrain, l'aventure du Bois del terre a connu encore une embellie (l'arrivée de Judith Kessener en mai 2004), un trou d'air (le départ des Van Zeebroeck en mars 2005) et un regain, grâce à l'arrivée des Meaux en juin de cette même année 2005.

Remaniements, entrées et sorties qui ont connu leur heure de gloire notariale les 21 et 22 avril 2006. En deux temps, chez le notaire Jo Debijser à Aardoie.
Premier temps, le samedi, de 14 à 18h, pour finaliser l'acte de vente (organiser la sortie d'une famille et l'entrée de deux autres). Deuxième temps : finaliser et signer l'acte de base des six familles définitives, entre 18h.... et 2h du matin !

Aardoie, c'est loin... à force, c'est presque devenu un pélérinage. Mais cela valait le coup. Jo Debijser est devenu, petit à petit, un spécialiste des habitats groupés (le Luchtkasteel à Tournai, La Poste de 1000 Bruxelles...). Tout récemment, il s'est embarqué dans la constitution d'une Maison bruxelloise du Développement durable avec une douzaine d'associations et il n'a pas son pareil pour habiller de droit les fantaisies groupales les plus débridées.

Bref, nous voilà depuis lors, lourdé d'un Acte de base d'une soixantaine de pages, prêt à prendre la poussière comme tout brave contrat de mariage... en espérant ne jamais devoir le sortir de son formol.

La photo : champagne !
Manquent Julie et Judith

lundi, avril 23, 2007

Et voilà que s'inaugure notre Livre d'Or...


Et c'est Pierre, un voisin de le rue du Blanc-Ry qui ouvre le feu...
A vos plumes !

dimanche, avril 22, 2007

Remplissage de cloisons

L'argile, cela peut aussi remplir des cloisons. Pour améliorer, par exemple, l'inertie thermique du bâtiment ou obtenir de beaux effets de colombage.

Il faut donc préparer un coffrage et emplir l'espace de terre, telle qu'elle se présente. Eviter qu'elle soit trop humide. La pilonner au fur et à mesure de manière à bien la tasser tout en évitant de faire bomber le coffrage.

Ici, il s'agit de la cloison qui va séparer le salon de la réserve. Côté salon, on gardera l'argile et les colombages. Côté réserve, on fermera le tout avec du Fermacel.



samedi, avril 21, 2007

Plafonnage à l'argile

Ce week-end aura lieu le Jour de la Terre. Pour l'occasion, Stéphane & Sarah organisaient dans leur maison une formation à l'utilisation de l'argile en éco-construction.

Animée par Olivier Bal (en pull rouge), elle était également ouverte à deux couples qui ont pour projet de construire deux maisons mitoyennes en ballots de paille à Mont-Saint-Guibert. Thomas, le frère de Sarah et Cécile, une ancienne du projet Bois del Terre venaient renforcer l'équipe.

Première étape : préparer les cloisons qui doivent recevoir le plafonnage à base d'argile.
Disposer en les agrafant des nattes de roseau, disponibles à la Maison Ecologique de Bois-de-Villers, et ne pas oublier de relier le treillis de fer à la terre (pour écarter toute perturbation électrique).

Ensuite, préparer l'enduit. Au départ de la terre argileuse présente dans le terrain, incorporer du sable, de l'eau et de la paille de lin (chez Vromman, au Moulin de Bierges). La formule exacte : c'est 1 tasse d'argile, 2 de sable du rhin ( grain 0,2) et 1/3 de tasse de paille de lin.

Et hop, première couche qui recouvre le nattage. Et cela fonctionne aussi bien sur fond d'isolation que sur panneau Celit ou DWD. Encore deux jours de formation pour les deux couches suivantes...





Autant avoir les outils qui facilitent la vie : une bétonnière, une malaxeuse, une agrafeuse à air comprimé, 1 meuleuse d'angle pour couper les nattes à mesure... et une poulie pour monter les seaux d'argile à l'étage.

Le calfeutrage progresse...

Dans la maison de Sarah & Stéphane, l'isolation des façades (Nord et Sud), des pignons mitoyens (Est et Ouest) et des toitures a donc été réalisée par insufflation de Thermofloc (cellulose de papier).

Les cloisons intérieures, quant à elles, sont revêtues d'épais matelas de cellulose à base de papier (quand il faut également une bonne isolation phonique) ou de bois labélisé FSC (quand l'isolation thermique suffit amplement). C'est pas trop compliqué à poser dans une ossature bois, cela s'apparente à du travail de couture...




... quand, par exemple, dans le toit, cela se termine par des angles impossibles ou des intérieurs de cloison larges de dix ou douze centimètres.

A trois, une bonne journée de travail. Matériaux et machine, tout se trouve à la Maison Verte à Folx-les-Caves.


mercredi, avril 18, 2007

Tchao les terres

Avec 4 camions en rotation, toutes les six minutes c'est 9m³ de bonne terre argileuse qui s'en vont renforcer les remblais des futurs parkings de la gare d'Ottignies.

Evacuer +/- 500 m³ à une distance record de proximité pour faciliter les déplacements par transports en commun de milliers de navetteurs, c'est pas beau ça ?


dimanche, avril 15, 2007

Des Pâques aux allures de 15 août

Depuis 1833 (à un ou deux jours près), jamais on a vu des oeufs de Pâques fondus dans l'herbe. A 11h15, même pas une heure après avoir été largués par la cloche. Pour sûr, c'était une cloche low-cost, du genre qui paie pas de taxe sur le kérosène, qui domicilie son battant en Irlande et sous-traite ses tintements aux chinetoques. On va pas s'en sortir s'il faut commander des oeufs au chocolat OGéMéisé pour qu'ils tiennent le coup par 30° à l'ombre.



Nous nous sommes donc réfugiés dans nos maisons. On n'y parle plus de degré d'isolation mais de refrigération. Bientôt, ce n'est plus de l'eau chaude que l'on mettra dans le circulateur mais de la vodka-glace. De ci de là pendaient des piniata farcies aux oeufs que nos petits chérubins munis de lourds bâtons fustigeaient avec la dernière des énergies.

Vers midi, pic nic dans la Maison commune (impossible de tenir dehors, le beurre courait trop vite). Petite balade dans les sous bois et une bonne glace à La Boule de Chrystal... Steph

samedi, avril 14, 2007

La tournée des patrons

Les patrons, c'est bien connu : ça parade avec des grosses bagnoles (4x4, BM') dans nos villages, ça se tricote des golden parachutes et ça termine la journée avec des mains propres.

Au Bois del Terre, le samedi, c'est leur journée. Fignoler les connections de la cogen, renforcer l'isolation des maisons (remarquez au passage le splendide blochet) ; en ces temps de canicule pascale, chapeau !



mercredi, avril 11, 2007

Panneau plein sud

Nous avons eu droit à notre palanquée de prestataires aux patronymes folkloriques (par charité, on vous épargne la liste), nous voilà maintenant abonnés aux rimes riches. Premier de cordée : Edouard Répare. Ci-devant chauffagiste et poseur de panneaux solaires.

Et hop, en deux coups de cuillère à pot et avec sa petite grue télescopique (28 mètres de flèche), voilà un magnifique panneau raccordé-posé. Situé juste entre deux velux, voilà qui facilitera l'entretien par madame. De l'électricité pour pas cher, du solaire pour kedalle, de l'eau de pluie comme s'il en pleuvait : les réfractaires à la douche vont avoir dur !





93R : la résistance s'organise

La guerre 14-18 avait son chemin des Dames (90ème anniversaire, ce 16 avril), celle de Corée son 38ème parallèle. Au Blanc-Ry, la cote à ne pas franchir c'est la 93R. Du nom de cette petite parcelle aux confins Nord de la rue du Blanc-Ry (en mauve sur la carte ci-dessous). Hasards de l'histoire, rawette de nos péripéties immobilières : le Bois del Terre est propriétaire de ce brol aux contours si particuliers, d'une contenance variant entre 23 et 30 ares (fourchette généreuse entre le cadastre et l'acte de vente, comptage policier, sondage redressé, allez savoir...).

Pour faire court, nous avons été amenés à acquérir ce bout de sentier quand les immobilières, vendeuses des trois parcelles au sud de notre terrain, nous ont obligé à acheter le tout. Notre magnifique propriété se termine par une "tête de pipe", située en contrebas du Château de Limelette, pil poil devant leur sortie de service. Comme voisinage, cela en jette.

Toujours est-il que la grande crainte du quartier est qu'une nouvelle liaison routière voit le jour entre les beaux quartiers de Limelette et Ottignies via la rue du Blanc-Ry.

Un arbre vient de tomber, inopinément, sur le sentier. Voilà qui devrait bloquer les machines de chantier pendant quelques précieuses secondes. Le temps, par exemple, que nous proposions à un maximum de personnes d'être avec nous copropriétaires de la parcelle. Cela devrait rendre un éventuelle expropriation encore plus difficile, si pas électoralement délicate... On vous tient au courant !

mardi, avril 10, 2007

Tant de terre atterre


Sur nos bottes, dans les voitures et dans nos poches (pour s'en défaire petit à petit comme dans La Grande Evasion et autre Chicken Run), les terres du Bois d'Ailes ont empoisonné nos réunions et parfois nos nuits depuis qu'elles se sont accumoncelées par paquets de tonnes aux quatre coins du terrain. Annonce sur Ebay, écumage des chantiers environnants... nous étions même prêts à payer pour que l'on nous en débarasse ! Certains esprits malintentionnés en auraient même lourdé la caravane jusqu'à la gueule le jour où, après trois années de bons et loyaux services, elle a été offerte à l'asbl Sourire...

Un petite couche de 50 centimètres sur les parcelles du sud, un monticule derrière la maison VDI pour le plafonnage, l'isolation phonique et le soutien à l'inertie des planchers et des murs, l'une ou l'autre arabesque et contrefort dans les jardins... plus moyen d'en caser une demi-brouette dans un recoin quelconque. Des familles du voisinage sont venues avec leur remorque ou leur break (!) pour emporter quelques sacs pour leurs plates-bandes ou pour combler leur piscine. On aura tout essayé...

Longtemps, un chantier du côté de Piétrain a tenu la corde pour en récupérer 500 m³. Finalement, comme aurait dit Miss Marple (et comme aujourd'hui, de préférence un mardi), la solution était bien plus proche qu'on ne le pensait : le chantier SNCB à 1km du nôtre devait déjà remblayer 8000 m³ et n'était pas à ce petit détail près.



Ces semaines à venir, les derniers terrassements vont être faits. Nous sommes impatients de semer, de tondre, de jouer au croquet gaumais°, de retrouver le chemin creux... Steph


° Une version un peu spéciale : disséminer 24 bouteilles d'Orval sur l'aire de jeu. Qui touche boit. Il y a aussi une version cécémel mais c'est moins drôle... Ou alors un demi bac d'Orval et un demi-bac de cécémel et se munir de pailles.

samedi, avril 07, 2007

C'est le printemps


7 agneaux et 8 poussins (et un qui traîne encore dans sa coquille), la récolte est bonne cette année à Walhain. Et l'un ou l'autre de ces nouveaux venus sont appelés à émigrer bientôt vers le Bois del Terre.
Encore une nuit dormir et les cloches débarquent !

Parenthèse : Ultra Moderne Saulitude


Fais pas de bruit quand tu rentres
Referme la porte derrière toi
Essaie de pas t'faire entendre
Comme un fantôme en d'ssous de ces draps
Et fais comme si t'étais pas là.

Près de toi, y a mon bras qui tremble,
Des chats qui traînent dans l'fond de ma voix
mais malgré tout il me semble
Que t'as mis la main sur moi
Et j'aime tellement quand tu fais ça

Je regarde par la fenêtre
Toutes les étoiles à l'envers
Et je me dis que peut-être
Sur l'une d'elle y a un coin vert
Un endroit pour oublier
C'qu'on doit faire et l'heure qu'il est
Ce que l'on doit être
Ce que l'on doit être bien là-bas
A faire comme si on n'était pas là

Cette histoire c'est juste la nôtre
On n'est pas comme ces milliers d'gens
On a beau critiquer les autres
On n'en vaut pas mieux pour autant
Si j'éveille ton impatience
Faut qu'tu fasses preuve d'indulgence
J'essaie de trouver l'temps

En attendant que j'sois près d'toi
Fais comme si j'étais déjà là
Et surtout n'éteins pas
Parc'que je cours
Je cours je cours
Pour être auprès de toi.

(Saule - Tu dors - 2005)

mardi, avril 03, 2007

La cogen est installée

Venue par bribes et par morceaux, la voilà maintenant entièrement montée et prête pour l'emploi. Toute la journée, Dirk De Rouck est venu superviser les derniers tours de vis et l'emmaillotage du boiler dans sa chasuble isolante.

Rappellons les performances de la bête : alimentée au gaz de ville, elle produit de l'électricité. La chaleur générée est utilisée pour l'eau chaude sanitaire et le chauffage. Par 15° extérieur, elle va donc injecter dans la boucle qui fera le tour des six maisons une eau à la température de 40 à 56°. Par moins dix, entre 70 et 86°.

Ci-dessous, un petit aperçu...

Vous avez dit blochet ?


Nous en sommes très fiers... de notre premier blochet posé aujourd'hui au deuxième étage de notre maison. Des heures à réfléchir, à trouver les bonnes épaisseurs de lattes, les vis, la scie-cloche, la profondeur d'insertion correcte pour laisser la natte de roseau et le plafonnage recouvrir comme de juste ce délicat bricolage. Notre premier blochet... on en rêvait, on l'a fait.

Oui mais comme dirait Jacques (l'autre), mais quelle est l'origiiiiiinne du mot blochet ?

Ben justement c'est Jacques (le nôtre) qui nous a ramené ça, à une journée de chantier. Tout le monde a acquiescé. Il devait forcément avoir raison. C'est donc cette boîte en plastique qui reçoit, par l'arrière, les fils électriques et qui réceptionne, par l'avant, la prise ou l'interrupteur. Y'a pire destin.

Et avant ? Avant, c'était une terme de charpenterie (une petite pièce en bois servant à réaliser la rigidité d'un assemblage) ; un peu plus tard, dans le chemin de fer, cela désignait une traverse quand elle était en béton (et on a rarement vu une flûte blochetière).

Et hop, le terme a migré vers l'électricité. Tapez blochet électrique dans google et ça pleut de tous côtés. Notamment, dans un forum édifiant sur la question sur bricozone (si on vous le dit).

Bon ben voilà... juste fiers...

lundi, avril 02, 2007

Puits canadien, joint et une rousse dans le toit


Entre autres particularités disséminées dans nos maisons, voici la prise d'air du puits canadien de Jacques et Anne France. Une technique très simple qui permet de rafraîchir l'air de la maison en été et d'y insuffler un air déjà chauffé en hiver en faisant circuler un tuyau 1m50 sous le sol... où règne en permanence une température de 14°.

Lors des travaux de terrassement, faut juste penser à temps à glisser un PVC d'une trentaine de mètres de long. Couplé avec la ventilation double-flux, voilà une belle promesse de nuits fraîches en été...



Ce mardi 2 avril, toujours chez les Maatjes, les ouvriers mettaient la dernière main au (re) jointement des façades. Un beau jaune clair qui ne tardera pas à se répandre sur les deux ailes et la maison commune.


Et pendant, ce temps, Sarah inspectait encore et encore, la qualité de l'isolation sous le toit. Bientôt, Edouard Répare viendra poser les panneaux solaires...

Inspection surprise


A la dernière réunion de chantier, voilà que débarque Wonderman en personne, venu inspecter les travaux au nom du programme wallon "Construire avec l'énergie"

Bon, c'est pas des cent et des mille... on nous demande d'être maximum à K45, d'être efficients tout ça. Et on reçoit royalement (enfin bon, régionalement) 1250 € par maison à partager avec l'architecte.

L'inspecteur est passé en vitesse, le temps de prendre des photos... et de demander pour lui-même la plus grande discrétion ; ce que nous lui accordons volontiers.

Steph