vendredi, juin 29, 2007

Dernière ligne droite avant les congés

Vendredi passé, à la réunion de chantier, grande finale au championnat du monde du "Je me tiens, tu me tiens par la barbichette". A six jours ouvrables des congés du bâtiment...

- Les finitions intérieures sont coincées par l'entreprise de châssis, elle-même bloquée par le bardage extérieur ;

- L'ouverture des compteurs d'eau nécessite le raccordement de toutes les maisons (un paquet de noeuds) ;

- L'ouverture du gaz est sans cesse reportée par la découverte de nouvelles fuites (et à chaque fois, il faut ramener l'organisme de contrôle, Sedilec, le plombier ou l'installateur de cogen) ;

- Depuis des semaines, l'électricité est coincée par une livraison défaillante de barettes pour la boîte principale ;

... et avec tout cela, la première famille arrive le 14 juillet !


Une semaine plus tard, aujourd'hui donc, dans trois heure, nous en saurons plus sur l'avancement de ces dossiers (et encore, la liste n'est pas complète).

Premier résultat observable : le bardage bois progresse sur la Maison commune. Sa fermeture complète (attendue depuis Noël...) est pour bientôt !

mardi, juin 26, 2007

10 heures chrono

Et nous voilà raccordés à l'égout, en une journée. Une belle performance réalisée par Philippe Crabbe et ses trois hommes, le tout sous une pluie diluvienne et la sincère compassion de tous nos voisins qui ont redécouvert, une journée au lieu des deux programmées, les vertus de la marche à pied.

Cette photo est belle comme un tunnel sous la Manche, prise au moment où la tranchée en provenance du Bois del Terre fait la jonction avec le collecteur d'Ottignies. Voilà un dossier abouti sur lequel nous pouvons - voluptueusement - tirer la chasse...

No pasarán !


Ce mardi 26 et le mercredi 27 juin, de 07h30 à 19h, la rue du Blanc-Ry sera fermée à la hauteur de notre maison commune.

C'est le dernier acte de nos travaux extérieurs : le raccordement à l'égout des 7 maisons au collecteur présent au milieu de la rue.

Pour la petite hisoire, les eaux de pluie récoltées via nos toits sont dirigées vers trois citernes de 20.000 litres chacune, le trop plein aboutissant aux égouts. Par ailleurs, un double réseau d'égouttage est construit : un pour les eaux de ruissellement, l'autre pour les eaux grises et noires. Pour ce qui est de ces dernières, certaines familles se lançeront dans la grande aventure psycho-sociale des Toilettes à Litière Biomaîtrisée (ou toilettes sèches). 35% d'économie sur la facture d'eau (ou sur l'utilisation de l'eau de pluie) et un peu d'exercice au plein air pour évacuer et composter !

lundi, juin 25, 2007

A la Saint Prosper, tout le monde devient propriétaire

On vous le disait le 11 avril (voir ici) : du mouvement se préparait autour d'un petit bout de sentier situé aux confins septentrionaux de la rue du Blanc-Ry.

A 18h34, ce 25 juin 2007, après 16 signatures et 65 paraphes, tous les habitants (les anciens et les nouveaux oh oh, soit 15 familles) sont devenus copropriétaires de la deuxième partie du chemin situé dans la prolongation de la rue du Blanc-Ry, la désormais célèbre 93R.

Une belle course échevelée de 40 jours menée de main de maître par le Notaire Marc Bombeeck (Walhain) et son collaborateur Grégoire Dandoy.

Pour vous situer la hauteur de l'exploit, voilà un peu plus de deux ans, l'enquête publique relative au permis d'urbanisme du Bois del Terre se clôturait par une bonne dizaine de lettres de réclamation et une pétition d'opposition signée par l'ensemble du voisinage. Depuis lors, que de chemin parcouru...

Deux menaces pèsent encore et toujours sur ce petit hameau tranquille : une nouvelle voirie de liaison entre Limal et Ottignies, passant sous le Château de Limelette et la mise en place d'un lotissement au fond de la rue, dans une zone déclarée "couloir vert". Ce petit bout de 23 ares, érigé en indivision (quasi) inexpugnable et situé à l'intersection des deux zones sensibles, est certes un camp retranché mais il est avant tout un lieu agréable de promenade et doit le rester !

jeudi, juin 21, 2007

Que dalle !

Jeudi 20 juin, dernier jour du printemps.
Les cyclistes d'été sont de sortie. Profitez-en. Vous ne les verrez plus quand la bise sera venue.
Demain l'été, dans moins d'un mois, l'emménagement des premières familles.

Comptez 27 habitants avec plus de 30 vélos (en comptant ceux qui sont trop petits pour certain mais encore trop grands pour d'autres). Bref, environ 70 roues à stocker quelque part.
Mais où diable les mettra-t-on ?
Il est temps de penser au kot à vélos.
Et comme les budgets explosent unanimement de partout, en guise de kot à vélo nous n'avons...
que dalle ! -- jac

lundi, juin 18, 2007

Il faut mettre un aérotherme aux tergiversations

Samedi 16 juin 2007, après des discussions sur l'efficacité des moyens de chauffage, le coût immédiat, le rendement, le coût à moyen ou long terme, l'efficience énergétique, le confort thermique et acoustique, bref après avoir pesé le pour et le contre, nous avions opté il y quelques temps pour l'aérotherme.
Ce système, à l'instar de l'aérogare, l'aérostat, l'aérateur, l'aéronef ou l'aérobic (mais pas l'aréopage) porte un nom savant qui évoque l'air.
Tout comme le thermomètre, thermidor, le thermocouple, thermofloc, l'hyperthermie ou le thermos (mais pas Yves Leterme) il évoque aussi la chaleur.
Enfin, tout comme l'aréopage et comme Yves Leterme, il peut souffler le chaud et le froid.
C'est donc un appareil qui souffle de l'air (le plus typiquement) chaud afin de (le cas échéant) chauffer un local.
Ici vous voyez la bête (à gauche sur la photo) !

Ses avantages sont que, comme il ne rayonne pas, il dispense une chaleur immédiate dans le local sans chauffer d'abord le bâtiment. Il est donc relativement efficient quand il s'agit de chauffer un local qui va être occupé pendant quelques heures par ci par là. En effet, le local ne reste pas chaud inutilement pendant 2 heures après avoir chauffé pendant une heure. Par contre il fait plus de bruit qu'un radiateur, mais il paraît que ce modèle est très silencieux. Nous verrons à l'usage.

Sa source de chaleur est l'eau chaude collective produite par microcogénération (ou une chaudière à condensation en complément) et sa source d'électricité est aussi la microcogénération (ou ce que l'on achètera au réseau en complément).
Vous pouvez admirer le travail de plomberie fait avec nos petites mains.Du beau tuyau d'un pouce, fileté, fixé comme dans le temps.

Ici, pas de plastic ni de colle. Tout est vrai, force brutale incluse. C'était le genre de jour où on est satisfait du devoir accompli. Même ad honorem stricto sensu, nous le referions a priori ne varietur avec les outils ad hoc bien entendu, si vous voyez c'que j'veux dire.

Il ne lui manque plus que les fluides vitaux (dans le désordre, le gaz, l'eau et l'électricité) pour s'épanouir. -- jac

mercredi, juin 06, 2007

Des fils, des câbles et des gaines par dizaines


Des tuyaux d'eau (pour monter), des décharges (pour évacuer), des câbles électriques (en biorupteur, en télérupteur, en 24 volts pour les thermostats), les canalisations de chauffage, le téléphone, la télédistribution... tout cela grimpe, se crapahute, surgit de partout, avec ou sans gaine. Encore heureux, il existe le tirefil. Et si une innovation dedans dix ans nous "obligeait" à renvoyer une giclée de câbles dans toutes les pièces, pourquoi ne pas dès maintenant laisser une gaine en attente ?

Bref, tout cela noie le sol (en attendant lambourdes et plancher) où l'on se prend les pieds et accroche les échelles à tout bout de champ.

Etiqueter chaque fil, photographier les parois avant fermeture. Relire à s'arracher les yeux les plans électriques, les notices de Brainbox... La vie en rose...

samedi, juin 02, 2007

Formation au plafonnage : deuxième jour

Et on remet une couche : la deuxième en fait. Après une très belle journée à la fin avril (ici), Olivier Bal est revenu au Bois del Terre. Entretemps, quelques cloisons avaient été garnies de roseau et d'une première couche d'argile, histoire de donner quelques belles surfaces de travail à nos stagiaires du jour. Dans les préparatifs également, la mise en place d'une magnifique piscine (ballots de paille et bâche) pour laisser tremper l'argile et faciliter la confection de la "matière".


Cela dit, la technique de la deuxième couche devient une autre paire de manches. Il faut "charger" le mur de matière, égaliser au riel (grande latte métallique de plafonneur), intégrer un mince filet à base de lin pour garantir la stabilité, lisser le tout... C'est assez flippant.

... et pendant ce temps, la résistance s'organise...